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Nous
présentons ici une liste des moulins à scie qui ont existé
dans la région et qui ne sont pas associés aux quatre principales
familles forestières dont nous traitons séparément.
Leur présentation est faite par ordre chronologique, soit par la
date d'aménagement du moulin.
Veuillez
noter que cette liste n'est pas exhaustive. Pour obtenir ces informations,
nous avons fait appel à diverses sources. Malgré tous ces
efforts, les renseignements reste sans doute incomplets.
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Moulins
MacEachern, McMiphen ou McMechen, McNeil et Pellow : peu de renseignements
sont disponibles sur ces moulins situés à Hazel (Wyborn).
Arrivé à Wyborn en 1915, M. Charles Duguay travaille au moulin
McMechen (prénom possible George) avant les années 20. Ce
moulin est situé au bord de la rivière. Dans une entrevue
au journal Le Nord en 1990, George Dillon mentionne que Huey McNeal (ou
McNeil) avait construit deux moulins à scie : un "stud mill" où
l'on faisait du neuf pieds et un moulin à scie. Un était
situé à proximité du chemin de fer et l'autre plus
près du moulin McMechen.
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Moulin
Simmons : situé à McManusville (St-Pie-X), ce moulin est
opéré au début des années 20 par un seul homme,
le propriétaire, M. Simmons (prénom inconnu).
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Moulin
Huard : en 1923, Alphonse Huard installe chez lui, dans le canton de Kendall
(concession 3), un moulin à scie qu'il a acheminé par train
de Plessisville au Québec. Avec l'aide de ses fils, il scie le bois
des colons.
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Moulin
Poliquin : Achilles Poliquin installe ce moulin à scie en 1924 dans
la concession 6 et 7 près d'Halléwood (Hallébourg)
au bord du ruisseau Kendall. Il l'opère avec ses fils pour fournir
du bois de construction aux colons. En 1929, le moulin devient la propriété
d'Alfred Fortier et il ferme ses portes quelques années plus tard.
(La Défriche, 1974 : 50.)
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Moulin
Poliquin à Halléwood (Hallébourg)
(photo
gracieuseté de M. Raymond Brochu)
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Moulin
Doucet : vers 1924, jusqu'au milieu des années 30, Alfred (Joseph)
Doucet opère un moulin à scie à Stavert (Jogues),
aidé de ses fils. Le moulin est situé près du chemin
de fer. On drave un ruisseau tout près, a indiqué le père
Zoël Lambert au journal Le Nord. Ce moulin est vendu à Adélard
Haman dans les années 30.
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Moulin
Doucet à Jogues
(photo
de la société historique; gracieuseté de l'Évêché
de Hearst)
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Moulin
Veilleux Frères : vers 1930, quatre frères Veilleux (Georges,
Alphonse, Stanislas et Philippe) installent un moulin à scie au
lac Pivabiska, afin de produire du bois de construction pour les colons.
Les billots proviennent de leurs terres ainsi que de celle d'un autre frère,
Godfroy. Le moulin à scie est ravagé par un incendie en 1935
et n'est pas reconstruit. Un des frères, Alphonse, récupère
de l'équipement et érige une scierie portative sur sa terre.
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Moulin
Joseph Buteau : À compter de 1924, Joseph Buteau, aidé de
ses fils Gédéon et Philippe, opère un moulin à
scie portatif sur le lot 24, concession IV, canton d'Eilber. Ce moulin
est déménagé au lac Shallow puis dans la concession
X à l'est de la rivière Missinaïbi et, finalement, au
bord de la rivière, près du lot 27, concession III, canton
d'Eilber. (Si Missinaïbi m'était contée...Tome
1, 1986 : 82.)
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Moulin
Philippe Buteau : Dans les années 40, Philippe Buteau opère
un moulin à scie près de la rivière Nagagami pour
la compagnie Marathon Paper Mills. Il déménagera ce moulin
à Hornepayne. Philippe Buteau a aussi construit des moulins à
scie pour d'autres personnes.
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Moulins
Dupuis - En 1924, Cléophas Dupuis installe un moulin à scie
au bord de la rivière Missinaïbi, à Mattice (côté
sud des ponts). C'est un moulin qu'il opérait précédemment
à Ste-Lucie, au Québec et qu'il avait fait transporter par
train. Il reçoit l'aide de son frère Bernard et de ses fils
Albert et Armand. Après le décès de leur père
en 1939, Albert et Armand prennent en charge le moulin et forment Dupuis
Lumber. Ils déménagent le moulin au lac Shallow. Vers 1945,
Albert devient l'unique propriétaire et rapporte le moulin à
Mattice, où il tente de faire du commerce à plus grande échelle.
En 1949, il déménage le moulin à la rivière
Nagagami où lui et son fils Emmanuel scient le bois de la compagnie
Marathon Paper Mills. Après un hiver, Albert Dupuis rapporte le
moulin à Mattice. Il scie le bois de contracteurs comme Pierre-Paul
Vaillancourt et du bois qu'il obtient grâce à des permis de
colons. N'ayant pas réussi à obtenir de droits de coupe sur
les Terres de la Couronne, il cesse ses opérations au début
des années 60. (Si Missinaïbi m'était contée...Tome
1, 1986 : 82.)
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Moulin
Dupuis à Mattice.
(photo
gracieuseté du journal Le Nord)
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Moulin
Charpentier : Fred Charpentier a un moulin à scie au Lac Ste-Thérèse
dans les années 30; il scie le bois des colons.
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Moulin
Saulnier (années 30) : Félix Saulnier a un moulin à
scie portatif à sept milles au sud-ouest de Val Côté.
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Moulin
Bolduc au French Lake (1934-1946) : La famille Bolduc. Archelas (père)
et ses fils Napoléon, Désiré, Edmond, Herménégylde,
Gustave et Alfred - ont un moulin à scie au nord de Ryland et au
sud du moulin de Noé Fontaine. La famille
récolte du bois sur ses terres et obtient du bois des colons. Le
bois produit par la scierie est vendu notamment à l'entreprise Guénette
de Kapuskasing et à des acheteurs du Sud. Le moulin aurait été
vendu à MM. Boisvert et Croteau de l'Abitibi vers 1944. M. Évariste
Proulx a travaillé quelques mois à ce moulin, probablement
en 1935, à l'âge de 18 ans. "J'y ai travaillé sur le
shift de nuit. Les moulins fonctionnaient 24 heures sur 24 et l'on ne prenait
qu'une dizaine de minutes à toutes les six heures pour graisser.
Beau temps, mauvais temps, il fallait clairer le slip pendant 12 heures."
(Extrait d'une entrevue de la Société historique (1986).)
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Moulin
Bolduc
De
gauche à droite: Gustave et Edmond Bolduc (photo gracieuseté
de Mme Aline Bolduc)
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Moulin
Haman et Canada Forwarding à Carey Lake (1935-1948) : Dans les années
30, Adélard Haman achète le moulin des Doucet à Jogues
et l'opère pendant quelque temps à cet endroit, aidé
de membres de sa famille. En 1938, M. Haman obtient des droits de coupe
dans le canton de Stoddart et déménage sa scierie à
Carey Lake. Au milieu des années 40, il vend le moulin à
la compagnie américaine Canada Forwarding qui l'opère jusqu'en
1948.
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Moulin
Forcier (1945-1947) : Au milieu des années 40, Clément Forcier
établit un moulin à scie au Lac Ste-Thérèse
pour fournir du bois de construction aux colons. Ces derniers y apportent
leur bois pour qu'il soit scié. Fonctionnant le printemps, le moulin
est activé par un moteur de tracteur.
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Moulin
Forcier au Lac Ste-Thérèse
Remarquez
le tracteur à l'arrière, qui active le moulin.
(photo
gracieuseté de Mme Jeanne Forcier)
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Moulin
Létourneau à la rivière Kabina : (1945-1948) - En
1945, Willie Létourneau achète ce moulin de Noé
Fontaine. Il obtient de la compagnie Transcontinental Timber du bois
qui est acheminé sur la rivière, jusqu'au moulin. Son frère
Raoul est alors propriétaire d'un planeur à Hearst. En 1948,
Willie Létourneau vend le moulin à scie à J.
D. Levesque, qui avait déjà acheté le planeur
de Raoul Létourneau.
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Moulin
Odilon Payeur et Joseph Vaillancourt à Coppell (1946-1952) : Odilon
Payeur met sur pied un moulin à scie à Coppell. Peu de temps
après, Joseph Vaillancourt se joint à lui et forment la compagnie
V. & P. qui embauche plusieurs dizaines de personnes durant son opération.
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Moulin
Boisvert à Forde Lake (1948-1949) : Aristide et Camille Boisvert
opèrent un moulin à scie pendant un hiver à Forde
Lake. Il est possible qu'il s'agisse des mêmes Boisvert qui ont acheté
le moulin Bolduc et qui l'auraient déménagé à
cet endroit.
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Moulin
Timber Product (1949-1955) : Un entrepreneur de Montréal, Alex Bruun,
est le propriétaire de ce moulin à scie situé près
de l'entrée du chemin chez Selin.
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Moulin
Lallier (1950-1952) : Au début des années 50, Fred Lallier
opère un moulin à scie près de l'intersection de la
route 11 et du chemin de Hornepayne (Palmquist), sciant pour la Marathon
Paper Mills.
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Moulin
Henri-Louis Gosselin (1950-1957) : Henri-Louis Gosselin a opéré
un moulin à scie pour la Marathon Paper Mills au camp principal
de Rabbit Lake. En 1952, M. Gosselin déménage le moulin au
nord de Mattice, sur les concessions forestières d'Elof Christianson,
pour qui il scie. Comptant sur une douzaine d'employés, M. Gosselin
est payé au mille pieds de bois produit. La compagnie Christianson
(Spruce Land Forest Products) vend à des grossistes du sud de l'Ontario.
M. Gosselin démantèle son moulin dans les années 56
ou 57 et Elof Christianson aménage son propre moulin qui fonctionne
quelques années, avant d'être la proie des flammes. Il n'est
pas reconstruit. M. Christianson était principalement contracteur
de bois de pulpe pour la Spruce Falls.
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Moulin
Spruce Dale Lumber à Mattice (1971-1974) : En 1970, Elof Christianson
meurt d'une crise cardiaque sur le train, alors qu'il s'en va en Suède
voir de l'équipement pour une nouvelle scierie qu'il veut construire
à Mattice. La scierie est aménagée par ses fils Ted
et Don et leur cousin Allan Edlund, du côté ouest du pont
de la rivière Missinaïbi. La scierie Spruce Dale Lumber fonctionne
de 1971 à 1974, pour être ensuite vendue avec les concessions
forestières à Levesque Lumber
de Hearst.
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Moulin
Spruce Dale Lumber à Mattice.
(photo
gracieuseté de la Municipalité de Mattice-Val Côté)
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Moulin
Newaygo à Mead (1973-1984) : En 1973, la compagnie américaine
Newaygo Timber aménage une scierie moderne à Mead, à
un coût estimé à 5 M$. Elle fonctionne jusqu'en 1984.
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